Un banni cherche asile (Pv : Rox)

Cela faisait des heures que le sorcier marchait, des heures qui s'étendait sur trois jours. Albérich surnommé à juste titre "le maléfique" avait dut fuir suite à sa défaite contre ce maudit prince Arthur. Les deux tourtereaux avaient crut qu'il était mort, mais ce n'était pas le cas, il était blessé certes, mais pas mort. Non! Jamais il ne mourrait avant de s'être venger de cette humiliation. Jamais!
Il secoua la tête pour éjecter les gouttes de sueurs qui coulaient sur son front et soupira. Il venait d'arriver dans une forêt qu'il ne connaissait pas et cela le mettait hors de lui, tout comme tout ce qu'il lui arrivait depuis sa défaite d'ailleurs. Il ne supportait pas le soleil, il ne supportait pas la pluie... Bref, il n'était jamais satisfait. Il s'arrêté un instant et essaya de scruter le ciel, il n'y parvint pas, bien sûr, et il râla de plus belle. Il fit volte-face en pensant entendre un bruit, faisant ainsi voler sa cape noir de jaie. Il était d'autant plus agacé que sa magie avait de nouveau faiblit. Il reprit finalement son chemin, non sans donner un coup de pied à une pierre et à hurler de douleur en se rendant compte qu'elle était trop lourde.

Quelques heures plus tard, encore, il n'y tint plus et s'effondra au pieds d'un gigantesque arbre et se lamenta sur son sort. Son plan était pourtant parfait... Mais voilà, il avait fallu qu'il jubile... S'il ne s'était pas montrer à ce stupide prince, Juliete serait morte, et tout aurait bien fini... Mais non... Non Non NON! Il avait fallu que cet idiot de prince retrouve son arc et lui tire dessus... Il se gratta longuement la barbe, se remémorant les moments de sa défaite avec rage. Il s'imagina différent scénarios et finit par s'endormir en rêvant à une victoire qu'il n'avait pas eu.

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[hrp : J'éspère que ça te convient, c'est la première fois que je rp à la troisième personne ^^" Et ma fin est nulle... >< Désolée]

Lors de l'une de ses escapades de la forêt, le petit renardeau dénommé Rox apperçut un homme étendu par terre. Cela faisait longtemps qu'il était dans les bois et il devait rentrer, mais d'un autre côté il ne pouvait pas laisser ce pauvre homme dans cet état...
Soudain, il s’aperçut qu'il ronflait : il n'était donc pas assommé, il dormait. Rox n'avait jamais vu un humain dormir dans la forêt auparavant, c'est pour cela qu'il avait pensé qu'il était mort. Le renard voulu laisser l'homme et s'en retourner chez la veuve Tartine quand soudain il se prit la patte dans un piège.
Il tenta de ronger la corde qui emprisonnait sa patte mais en vain : plus il se débattait, plus elle se resserrait. Il n'avait plus le choix, seul le pauvre homme pourrait le libérer... c'est avec cette idée en tête que le renard commença a crier pour le réveiller !

[hrp : vraiment désolée pour le trèèès long retard >___<]

Le gigantesque monstre prit son envole et hurla sa rage. Une flèche venait de lui transpercer l'aile, on obtenait pas la victoire sans casser des oeufs. Ses yeux se fixèrent sur l'homme qui tenait son arc victoreux. L'immense chauve-souris grogna et piqua vers le prince qui avait osé le défier. Il l'agrippa avec une de ses serres et le souleva du sol en dévoilant ses canines dans un sourire grotesque. Il souffla sur le pauvre homme qui se débattait et qui venait de perdre sa seule arme. Il émit un rire qui ressemblait plus à un râle sauvage qu'à un ricanement et décida de jouer avec sa proie. Il le jeta contre un arbre, quand soudain, le prince se mit à le fixer avec haine, et lorsqu'il ouvrit la bouche pour lui asséner une réplique cinglante, seulement des couinements en sortir. Couinements qui devinrent de plus en plus fort, ce qui contrastait parfaitement avec l'air renfrogné d'Arthur, c'était plutôt comique, il fallait le dire.

Albérich se mit à rire dans son sommeil et se réveilla en sursaut, une larme perlant à son oeil. Il souffla, encore à moitié endormi "quel idiot ce prince...". Soudain, il se rendit compte que les gémissements étaient bien réels. Le magicien se leva d'un bond et tourna la tête dans tous les sens, ce qui n'était absolument pas justifié, mais, quand on avait manque de se faire tuer, il ne fallait prendre aucun risque.
Il aperçut alors un jeune renardeau dont la patte était prise dans un piège. Il leva un sourcil, pour lui, ce spectacle n'était pas forcément plaisant, mais ça ne le choqué pas plus que ça. Il haussa les épaules et secoua la tête, en marmonnant "le vieux monsieur gentil, c'est fini" Il tourna alors les talons, mais lorsque les cris doublèrent d'intensité, certainement à cause de la peur de mourir, sa propre image se prenant une flèche et tombant presque sans vie sur le sol lui apparut comme un flash.
Il se tourna vers la pauvre victime, lentement d'abord, et lorsqu'il put bien le distinguer, son coeur d'homme, car il en avait bien un, commençalui rappeler qu'il existait bel et bien. Il se secoua et marmonna.

- Quel idée aussi de se prendre la patte dans un piège...

Il fronça les sourcils et libéra le renardeau, puis, il ajouta à son attention.

- Tu as eu de la chance toi, la prochaine fois, je te mange...

Ce n'était pas très agréable à entendre, mais les yeux du magicien, à ce moment n'avait rien de maléfique, ce renardeau faisait, semblait-il, ressortir l'humanité du sorcier, et cela ne le gênait pas vraiment, car il ne s'en rendait pas vraiment compte...

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[hrp : Mais non, c'est pas grave ^^ (de toutes façons, j'aurait pas pur répondre avant alors...) Enfin bref, j'ai beaucoup aimé ta réponse, j'espère que la mienne te convient =3 ]

Une fois libéré, le renardeau gambada joyeusement, et, comble de la surprise, vint se frotter contre la jambe du sorcier. Ce dernier secoua la tête, comme pour chasser l'illusion, mais tout était bien réel.
Il entreprit donc d'abord de le repousser gentiment, puis, voyant que le jeune renard ne semblait nullement affecté par la gesticulation de l'homme, il se résigna à s'attendrir complètement devant cette boule de poils couleur flamme. Il souffla dans sa barbe et s'assit à côté du petit animal, l'air exténué. C'est qu'il était blessé, il ne fallait pas l'oublier... Bien sûr, la plaie avait eu le temps de cicatritrisé, il avait toujours mal. Soudain, il eut peur que cela ne se soit infecté et une ride d'angoisse barra son front.
Tout en se laissant aller à ces maussades pensées, sa main avait machinalement prit la direction du renardeau et il le caressait doucement... Etonnant de sa part...
Il se secoua une nouvelle fois et s'adressa directement à la boule de poils, se demandant s'il faisait bien, ou s'il avait l'air ridicule... "bof, on n'est pas à ça près de toute façon" pensa-t'il.

- Dis-moi mon jeune ami... Commença-t'il avec un grand sourire, Saurais-tu, par le plus grand des hasards, si il n'y aurait pas un quelconque endroit où je pourrais me reposer... Chercher un asile en quelques sortes...

Il se gratta la barbe en espérant le petit renardeau avait compris, car, aussi étrange que celà pouvait paraître, le petit animal était bel et bien sa dernière chance de salut...

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[hrp : Voilà, ma réponse nulle vient d'arriver, Kida va me tuer parce que je ne lui ai toujours pas répondu, et en plus, j'ai super chaud... Tu peux frapper Albérich pour te défouler si tu veux...]