Bienvenue à la Cour des miracles! (Pv : Kida)

J'étais finalement rentré à Paris, à ma bien-aimée Cour des miracles que j'avais laissé trop longtemps seule à mon goùt. Pourtant, bien que j'ai manqué aux gitans, rien n'avait vraiment changé. Frollo était toujours fou de rage en nous voyant lui échapper, et les bohémiens jubilaient toujours à le voir s'énerver tout seul. Bref, tout était comme d'habitude.

En l'honneur de mon retour, les gitans avaient organisés une petite fête à la cour des miracles, nous ne pouvions tout de même pas faire ça juste sous le nez de Frollo... Enfin si, mais ça aurait été compliqué, et gaché, comme d'habitude. Nous avons chanté, nous avons bu, nous avons dansé et ma vie finit par reprendre son cour normal.

Ce matin donc, j'avais installé ma petite roulotte dans une petite ruelle peu fréquentée, ce qui était assez rare à Paris, et j'avais attendu la venue des enfants pour leur raconter les histoires qu'ils aimaient tant. Malheureusement, cette fois-ci, je ne peux achever mon récit qu'un garde voulait me donner la chasse. Je fis un grand sourire aux petits et me mis à courir. Quand la journée commençait comme ça, j'étais certains qu'elle serait mouvementée et pleine de surprises.
J'avais réussi à semer l'autre gros balourd, mais dans ma tenue, je n'étais pas très discret, je décidai donc de rentrer en attendant que ça se calme. Me faisant le plus discret que je pouvais, je remarquai une agitation grandissante sur la grand-place. Etrange... Les gitans n'avait rien prévue pourtant... Je voulut voir de quoi il s'agissait, mais je ne put me frayer un chemin, je continuai donc mon chemin.
Je fus satisfait de voir que personne ne me suivait, je put donc rentrer dans les catacombes sans peur. Je fut accueillis par les sentinelles déguisés en squelette qui me donnèrent des bourrades amicales dans le dos, me demandant pourquoi j'étais de retour si vite. A tout cela, je répondis par un grand sourire, ravie de leur accueil, et en expliquant que le château des princesses m'avait drôlement ramolli et que j'avais besoin de deux ou trois jours pour me réhabituer. Ils émirent un rire tonitruand et se moquèrent sans méchanceté de moi, puis, il reprirent leur poste. Ils étaient vraiment doué pour se fondre dans l'ombre et se faire passer pour des morts. Je leur fit un petit salut et atteignit la salle principale de la Cour des miracles. Je saluai tour à tour les gitans qui passaient à mes côtés. Je vis certaines gitanes se disputer un morceau d'étoffe coloré et des enfants en bas age faisant semblant de se battre et rire pour un rien sous l'oeil attentif de leurs mères.
Je gravis quelques étages en regardant avec un oeil attendrit l'agitation de mon peuple et finit par atteindre une petite pièce me servant de chambre. C'était mon privilège en tant que chef de la Cour des miracles d'avoir une pièce à moi. Il faut dire en même temps que je l'ai mérité, et que je ne refuse jamais de la partager même si elle est particulièrement petite.
Je m'allongeai donc sur le matelas miteux à même le sol, enlevai mon masque et mit mon chapeau sur mon visage, me laissant aller à de sombres pensées. Je devais arrêter de me voiler la face... J'étais fatigué... Las de devoir toujours fuir, et ce qui c'était passé ce matin, même si c'était la poursuite la moins dangereuse que j'ai eu à supporter, m'avait complètement abattu. Bien sûr, il fallait que je fasse bonne figure, mais maintenant que jétais seul, je pouvais me laisser aller. Et même si je ne pleurais pas, il y a bien longtemps que les larmes n'avaient plus coulé sur mes joues, j'étais totalement déprimé... J'espérait que le lendemain serait plus clément, je n'étais pas habitué à ce genre de laisser-aller, j'avais toujours était un énergique... Finalement, je finis par m'endormir, ne me doutant nullement de ce qui allait se passer dans les catacombes.
Deux heures plus tard, un gamin me réveilla en hurlant mon nom à tout bout de champ et c'était presque s'il n'allait pas me sauter dessus. Râlant, je m'extirpai des bras de morphée avec difficulté. J'avais envie d'oublier mes ennuis au moins pour aujourd'hui, et seul le sommeil pouvait m'y aider... Le sommeil où un évènement totalement imprévue. Remettant mon couvre-chef sur ma tête et laissant mon masque sur le sol, je suivis l'enfant surexcité. Il parlait d'une étrange femme qui s'était introduite à la Cour des miracles, qu'elle avait les cheveux blancs et une étrange tenue, mais ces paroles n'avaient pas trop d'effets sur moi, j'étais bien trop occupé à me réveiller convenablement pour pouvoir faire bonne figure.
Arrivé en bas, et en pleine possession de mes moyens je put écouter le récit des sentinelles. Ils étaient exaspérés et parlaient d'une espionne de Frollo qu'ils avaient capturés. En tous cas, c'est ce que je put comprendre dans leur récit désorganisé. Lorsqu'ils eurent finirent, ils s'écartèrent pour me laisser voir leur captive, et pendant que je me grattai la barbiche, je l'observai, cherchant à comprendre sa présence ici. Une fois déjà j'avais failli pendre des innocents, il ne sera pas dit de Clopin Trouillefou qu'il répète deux fois la même erreur, j'allais l'interoger avant de rendre mon jugement. Et puis, je doutais que Frollo ai à ses ordre une femme comme elle, elle avait les cheveux blancs et la peau mate, connaissant le vieux juge, il l'aurait plus pendu qu'autre chose. Elle avait aussi d'étranges tatouages bleus. Quelle personne étrange était-elle... Autour de moi, le silence se fit, tous attendaient que je prenne la parole et que je rende mon jugement. Il est vrai qu'autrefois, j'aurais chanté et prit son exécution à la légère mais maintenant, c'était différent, sans que je ne sache trop pourquoi. Le chef des sentinelles s'approcha de moi et me demanda de sa voix bourrue "Alors?" et je lui répondis d'un regard que je devais réfléchir. Il acquisça d'un signe de tête et ordonna aux autres de reprendre leurs occupations, il préféra tout de même rester à mes côtés.
Je finis tout de même par m'approcher de la jeune femme pour m'accroupir et arriver à sa hauteur, elle avait été jeté sans méngement au sol. Je pris la parole.

-Je me présente, Clopin, chef de la Cour des miracles, l'endroit où tu trouves actuellement. Nous sommes des gitans, et nous sommes méfiants, alors, je ne vais pas passer par quatre chemins : Qui es-tu et que fais-tu ici? Si tu refuses de répondre, je désignai le gibet, nous te pendrons...

En temps normal, un sourire peu rassurant se serait dessinait sur mon visage, mais aujourd'hui, une lueur de compatissance illumina mes yeux à la place. Je lui ôtai le foulard vert pomme que les sentinelles lui avaient attachés autour de la bouche et ajoutai doucement.

-Navré pour toi si tu n'as rien à voir avec nos ennuis, mais nous n'avons pas le choix.

J'attendais sa réponse, toujours accroupis devant elle, alors que le chef des sentinelles avait finalement décidé de repartir, trouvant certainement que ce dialogue (monologue plutôt) manquait d'action.

_________________________________
[hrp : Voilà voilà, j'éspère que ça te convient =3]

Quelle ne fut pas ma surprise quand l'étrangère me sauta dessus, ses liens défait, avec une férocité et une rage particulère. Elle m'asséna plusieurs coups aux visages, et j'essayai tant bien que mal de me protéger avec mes bras. D'ailleurs, elle en mordit un et sans l'intervention des gitans alentours, je pense qu'elle m'aurait arrché un bout de peau. Deux bohémiens imposants l'avaient saisies par les épaules et tirés en arrière, une expression furibonde sur le visage.

- Akanato daminatio ! Gadam razata !! Finasta ecristo !

Hurla t'elle dans une langue inconnue. Je la fixais avec des yeux ronds, ne comprenant absolument rien à ces propos. Mais vut le contexe de la situation, il valait peut être mieux que je ne saisisse pas. Une femme s'approcha de moi et voulut me proposer son aide, mais je me relevai avant qu'elle ne me tende la main. Il n'y avait plus de bruit, même les enfants avait arrêtés leur jeux, tous outrés par ce qu'il venait de se passer. Je fixai l'endroit où elle m'avait mordut, le tissu n'avait pas été déchiré, mais les marques de dents étaient bien présente. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, à sa place, peut être aurais-je réagi comme ça... Je n'étais pas énervé, et je réfléchissais au pourquoi du comment en regardant l'étrange femme dont les yeux étaient exorbités de colère. Une vois dans l'assemblée s'éleva.

-Pends la Clopin!

Et elle fut bientôt suivie par une ovation grandissante, mélée de rage et de colère. Les gitans n'aimaient pas qu'on s'en prennent à l'un des leurs, mais malgré tout, je n'arrivais pas à être d'accord avec eux, oui elle m'avait mordu, oui j'avais mal, mais malgré tout, je ne pouvais pas la tuer... J'avais besoin de savoir, son histoire, qui elle était, surtout depuis que j'avais compris qu'elle ne pouvait pas être une espionne de Frollo, elle ne parlait même pas notre langue, et aucun soldat de ce juge fou n'aurait eut assez de cran pour défier une assemblé entière de bohémiens. Les deux hommes qui la maintenaient au sol m'interrogèrent du regard, ne comprenant certainement pas pourquoi je m'obstinait à rester silencieux. Une bohémienne arriva derrière eux et leur tendit une nouvelle corde. Ils lièrent encore une fois l'étrangère, mais continuant à la surveiller pour éviter qu'elle ne se libère une nouvelle fois.

-Pourquoi?

Murmurai-je dans un souffle, une expression dépitée sur le visage. Question stupide, je savais pourquoi, elle avait été agressée et ligotée sans aucune raison selon elle, n'importe qui à sa place se serait énervé. Mais nous étions obligé d'agir ainsi, il en allait de notre survie. Je m'approchait donc à nouveau d'elle, et me remit à nouveau à sa hauteur sous les protestation qui parcourait la foule des gitans.

-Ecoute... Je peux comprendre ta réaction, mais essaie de comprendre la notre... Si nous n'agissons pas par méfiance, nous sommes morts...

Je balayai la foule de bohémiens qui me regardaient maintenant comme si j'étais fou. Ils ne comprenaient pas pourquoi je ne l'exécutais pas alors qu'elle avait clairement prouvé son animosité à notre égard... Au mien surtout... Je frottai mon bras meurtri et repris sur le ton de la confidence.

-Je sais que tu n'es pas notre ennemi... Réponds à mes questions, et tu seras libre... Qui es tu, et que viens tu faire ici, ça se voit que tu n'es pas de Paris...

J'éspérais qu'entre temps, elle se serait calmée, mais rien n'était moins sûr...

A mon grand soulagement, elle me sauta pas dessus une nouvelle fois. Elle baissa la tête en fermant les yeux et sembla réfléchir un instant. Lui laissant prendre son temps, je fis comprendre aux deux gitans qui la tenaient captive avec rudesse que sa réponse serait décisive. Ils hochèrent la tête d'un air grave et au fond de moi, je remerciai le ciel d'avoir des personnes comme eux, me faisant confiance même s'ils trouvaient mes décisions plus qu'étrange... Comme ce qui était en train de se passer en ce moment même.
Un mouvement devant moi me fit sortir de mes pensées, et je vis l'étrangère relever la tête et plonger ses yeux dans les miens, semblant me reprocher son traitement manquant gravement de douceur. Ne pouvant pas le soutenir, je détournai doucement mon regard.
Elle prit la parole et sa voix résonna, solennelle, dans la Cour des miracles de nouveau silencieuse, tous l'écoutaient avec attention.

- Mon nom est Kidagakash.

Je haussai un sourcil, finalement, elle parlait notre langue?

- Je viens d'une contrée lointaine et légendaire que beaucoup d'hommes recherchent mais heureusement pour mon peuple, personne ne l'as trouvée.

Cela expliquait sa tenue étrange, ses tatouages, et en général, le fait que personne ne l'ait jamais vu à Paris. Cela confirmait aussi qu'elle ne faisait pas partie de la clique à Frollo et qu'il n'y avait plus de raison de la pendre. Sa voix s'éleva de nouveau.

- En ce qui concerne ma venue ici ce n'est qu'une stupide manie de vouloir explorer de nouvelles contrée...

J'ajoutai pour moi même que sa destination n'était pas la meilleure qui soit, mais ce qu'elle ajouta me fit comprendre qu'elle le savait déjà. Son ton était amer et emplie d'une rage sourde.

- Et crois-moi bien, je regrette déjà d'êtres venues sur ses terres...

J'hochai la tête. Je ne savais pas vraiment ce qui lui était arrivé avant qu'elle ne pénètre ici, mais ce qu'elle avait subi ici était suffisant pour la dégouter de Paris. Je la vis baisser de nouveau la tête, abattue semblait-il, et elle rajouta dans un dernier souffle empli de reproches avant de se taire.

- Vous n'êtes qu'une bande de barbares, tuant ce que vous jugez de différent...

Plus un bruit, plus un souffle ne circulait à la Cour. Les gitans s'étaient tût, leur rage avait disparu en comprenant qu'elle n'était pas une espionne de Frollo et qu'elle était une victime. Puis, le remord s'installa dans l'assemblée à sa dernière réplique, elle fut cinglante pour tout ceux qui l'écoutaient car tous savaient qu'elle n'avait pas tort. Nous étions à l'origine un peuple de fête, mais à cause des préjugés des autres, nous étions devenus comme nos bourreaux. Certains baissèrent la tête, comme s'ils ne pouvaient supporter le poids des mots, d'autres la fixaient avec incrédulité, et certains encore fronçaient les sourcils, pensant certainement qu'elle ne pouvait pas lesjuger sans savoir pourquoi ils faisaient ça, mais ne pouvant la contredire, bien conscient qu'à cet instant, c'étaient eux les fautifs.
Pour ma part, je ne pouvais pas me contenter de me taire, je n'en avais pas le droit. Je me grattai un instant la barbiche, baissant les yeux comme le ferait un enfant devant sa mère le grondant, sachant pertinemment qu'il était en tort et qu'il le regrettait sans qu'un mot d'excuse ne puissent sortir de sa bouche... Pourtant, je n'étais pas un enfant, et ce n'était pas ma mère, et le plus important, le contexte n'était pas le même.
Finalement, je pris la parole.

- Tu juges mon peuple sans connaître son histoire... Mais... Comment te blâmer? Aucun de nous ne sait ce qui a put t'arriver ici, du moins, avant que tu n'entres dans notre domaine, mais sache que chacun des bohémiens vivant ici a énormément souffert.

Je me relevai et croisai les bras tout en penchant la tête sur le côté.

- Je le répètes, nous ne te blâmons pas, et même si nous le voulions, vut les circonstances, nous ne sommes pas en droit de le faire. Nous en sommes bien conscient...

Je fit un signe aux deux gitans qui la maintenaient au sol et il tranchèrent ses liens, puis, ils reculèrent de quelques pas pour la laisser libre de ses mouvements... Dans la limite du raisonnable. Je fit un geste de main désignant l'intégralité de la Cour tout en montant dans le ton pour que chacun m'entende.

- Malgré notre accueil et toutes les pensées que tu as à notre égard, nous t'offrons le droit de séjourner ici autant qu'il te plaira... Même si j'imagine que t'attarder en ces lieux est la dernière chose que tu souhaites...

Quelques bohémiens approuvèrent mes paroles d'un signe de tête, tandis que les autres restaient inerdits, sûrement trop étonné pour faire quoique ce soit. En ce qui me concerne, j'ajoutai plus bas.

- Si tu ne restes pas ici, fais attention. Tu dois certainement t'en douter, mais en-haut, ils essaieront de te capturer... Seulement, ici, nous ne t'avons pas pendu, alors qu'en ville, si tu te fais prendre, un certains Claude Frollo se fera un plaisir de te brûler, car pour lui, tu seras l'une des notre, il ne fera pas de différence...

Puis, j'ajoutai sur le ton de la confidence alors que ce n'était un secret pour personne.

- Qui que tu sois, toi comme nous sommes des proscrits pour les yeux de ceux d'en-haut...

Puis voyant que les gitans étaient toujours attroupés autour de nous, attendant certainement une conclusion définitive de ma part, j'ajoutai en ouvrant les bras pour désigner une nouvelle fois le lieu de vie des bohémiens.

- Bienvenue à La Cour des Miracles!

Une ovation monta alors dans la foule et des cris de joie s'élevèrent, tout était propice à l'amusement chez les gitans et bientôt de la musique retentit entre les murs de notre cachette. Un sourire mélancolique se dessina alors sur mon visage lorsque je fit le tour de la Cour avec mes yeux. Nous étions des condamnés, semblables à des rats contraints de se cacher pour survivre, obligés d'amuser ceux d'en-haut pour pouvoir regarder le ciel et le soleil en toute liberté... Et pourtant, je les voyais, ceux de mon peuple, les gitans, s'amuser d'un rien, faisant la fête à tout bout de champ, comme pour oublier la misère qui lui tombait dessus... Je crois que j'étais sur le point de fondre en larmes, misérable fourmis que j'étais, ne pouvant lutter contre la fatalité du destin...
Mais pour l'heure, j'avais une invitée...

___________________________________
[hrp : Voilà voilà =3 J'espère que ça te convient ^^ J'ai réussi pour la physique, mais demain, je continue avec l'anglais, l'espagnol, la techno, les math (je hais cette matière) et l'histoire géo (je crois que je vais me pendre) Enfin bref, comme je te l'ai déjà dit, ta réponse is perfect =3]

J'observai toujours les bohémiens s'adonner à leur joyeux spectacle et je remarquai que la musique était plus joyeuse qu'à l'accoutumée, comme si les bohémiens voulaient se faire pardonner d'avoir étaient aussi violent envers Kidagakash. Cette dernière se releva doucement en murmurant une douce vérité.

- Tu les aime n'est ce pas?

J'hochai lentement la tête tout en observant deux enfants se disputer une flûte gentiment. Puis, je reportai mon attention sur l'étrangère lorsqu'elle ajouta en avançant de quelques pas.

- Tes yeux ne mentent pas, et ton coeur non plus.

J'ouvris les yeux d'incrédulité. C'était bien la première fois qu'on me disait ce genre de chose dans ce genre de situation. J'haussai un sourcil, comme si je lui demandai d'expliquer ses dires, mais elle coninua, sans doute trop absorbée par quelques souvenirs.

- J'ai étais brusque, je m'en excuse.

Je secouai la tête négativement, lui signifiant par la même occasion que personne ne lui en tiendra rigueur.

- Il est vrai que j'ignore tout de vous, que je ne connais ni votre histoire, ni votre passé, mais.. je ne suis là que depuis quelques heures et j'ai déjà perdue beaucoup.

Perdu beaucoup? En seulement quelques heures? Ces porcs de gardes avaient finalement battus leur record en dégoutant des étrangers de cette magnifique ville qu'était Paris.

- Ses monstres ont sauvagement assassiné les quelques guerriers de mon peuple qui m’accompagnais .. les pauvres n'essayaient que de me défendre...

- Oh... Navré...

Murmurai-je doucement. Que dire d'autre? Argumenteret approfondir sur ce sujet n'aurait fait qu'accroître sa douleur, il valait mieux que je trouve des mots de réconfort, ou, si je n'en trouvai aucun, me taire et faire de mon mieux pour lui rendre service.
J'inspirai grandement, comme pour parler, mais rien ne sortit, j'attendis donc, tout en l'observant. Elle était jeune... Très jeune... Et elle semblait déjà tant éprouvé par la vie. Cela m'attrista. Un autre point commun entre elle et les gitans, il semblerait.
Je la vis lever ses bras et glisser autour de son coup une fine corde, à son bout pendait un cristal luisant. Qu'étais-ce? Un talisman de son peuple peut être.

- Ton hospitalité m'honore mais je ne pense pas m'attarder dans ce royaume, le mien à grand besoin de moi.

Elle sourit et j'haussai un sourcil tout en croisant le bras. Elle devait donc être quelqu'un de haut placée pour avoir des responsabilités envers son peuple. Mais... Etais-ce vraiment une bonne idée de la laisser partir maintenant? Frollo devait être sur les dents de savoir que ses gardes avaient laissé s'échapper une potentielle gitane. C'était déjà un grand risque. De plus, elle même semblait sur le point de tourner de lieu à chaque instant. Je m'apprêtai donc à protester quand, avec horreur, je la vis tituber et chuter.
Mettant un genoux à terre, je la rattrapai avant qu'elle ne heurte le sol et la regardai avec effroi. Quelques gitans virent la scène et se ruèrent sur moi pour savoir ce qu'il venait de se passer. Maugréant, je leur expliquai brèvement que rien ne c'était passé de plus que ce qu'ils avaient vus. Elle s'était évanouie, point.
Je la soulevai donc doucement du sol. Sa tête pendouillait faiblement, et sa bouche était légèrement ouverte pour laisser passer l'air. Ses yeux étaient clos et elle ne bougeait pas. Cela inquiéta plusieurs bohémiens et chacun me posa la même question. Allait-elle s'en sortir?
Je soufflai, agacé. Comment voulait-il que je le sache? Je n'étais pas devin, à leur grande surprise semblait-il.
Ajoutez à mon inquiétude, celle des autres, la mélancolie des jours passés et la tension qui plânait chaque jour sur la Cour, vous obtiendrez un Clopin sur les nerfs. Allaient-ils me laisser passer, oui?... Oui, ils finirent par s'écarter lorsque les deux gitans qui avaient retenue Kida les prièrent de la laisser respirer et de me laisser marche convenablement.
Je pris donc le chemin d'une pièce isolée. On n'entendait presque pas le brouahaha constant de la Cour des miracles à l'intérieur et elle était éclairée par plusieurs bougies. Elle était assez grande, et plusieurs lits bancales étaient alignés, formant ainsi deux colonnes de matelas miteux, entre lesquelles il y avait assez de place pour laisser circuler trois personnes marchant côte à côte.
Je déposai l'étrangère sur le lit que je trouvai en meilleur état que les autres et m'assis sur un petit tabouret de bois traînant quelque part par là. A mes côtés, une table de chevets sur laquelle trônait fièrement dans un coin, une petite bougie.
Je pris ma tête entre mes mains. Qu'allais-je faire? C'était trop pour moi, plus que je ne pouvais en supporter. J'allais craquer, je le sentais... Cela faisait tout de même deux jours que je me disais ça, et encore rien ne c'était passé...
La porte s'ouvrit dans un léger grincement qui me fit relever la tête. Un enfant entra, portant à bout de bras une bassine remplit d'eau. Il me l'apporta et je la déposai sur la petite table. Il me tendis ensuite un chiffon propre qui, à mon grand étonnement, ne portait aucune couleur criarde. Il était blanc... Immaculément blanc... Je le pris à son tour, le plongeai dans la bassine, l'essorai et le posai délicatement sur le front de Kida.

- Dis Clopin... Elle va s'en sortir tu crois? Ou Frollo l'a déjà empoisonnée?

Je secouai la tête, un sourire amusé sur les lèvres.

- Impossible, il n'aurait jamais osé l'approcher...
J'ajoutai malicieux.
- Il aurait put se salir, tu comprends.

Le jeune garçon me prit au sérieux et ouvrit grand la bouche et les yeux. Je put clairement distinguer qu'il vait déjà commencé à perdre ses dents de lait.

- Ouais, c'est vrai, t'as raison, il est trop pudique pour ça.

J'étouffai un rire. Décidement, les gosses avait le don pour me faire oublier mes soucis.

- Tu voulais dire maniaque non? (Il hocha la tête, un grand sourire collé sur les lèvres) Dans ce cas, tu as raison.

Puis, je lui glissai un "Allez, file maintenant" en lui passant la main dans les cheveux pour les ébouriffer. Il secoua la tête et fit la moue, puis il se mit à courir en riant. La porte se ferma et le silence revint, me laissant à nouveau seul avec mes pensées. Toutes les paroles de la jeune femme me revinrent alors en tête. "Tes yeux ne mentent pas, et ton coeur non plus." ...
"Tu les aimes n'est-ce pas ?"... "Ces monstres ont sauvagement assassiné les quelques guerriers de mon peuple ..." ...
Tous ces mots tournaient encore et encore dans mon esprit, et, sans en être vraiment conscient, je relevai une mèche de cheveux blancs qui tombait sur les yeux clos de Kida. Que m'arrivait-il? Allais-je devenir fou? Quel comble pour moi, qui avait passé toute ma vie à faire semblant de l'être... Je secouai la tête. Etais-je si pitoyable?... Il fallait vraiment que j'arrêtes de déprimer, alors, sans savoir pourquoi, je sortis ma marionnette. L'observant d'abord, je finis par l'enfiler et lui faire faire plusieurs choses, plus loufoques les unes que les autres... J'ouvrai la bouche, sans pour autant qu'un son n'en sorte. Je mimai mon texte en silence, faisant se mouvoir cette marionnette qui ne m'avait jamais quitté depuis mon enfance. Je l'avais fabriqué avec mon père, qui en possédait, faite par sa mère. Bien sûr, je l'avais modifié au fil des temps, mais, la base restait toujours la même... Mon regard s'emplit de nostalgie, et je me mit à répéter un vieux tour que m'avait appris mon paternel, hésitant d'abord, puis, prenant de plus en plus confiance en moi, je commençai à chuchoter le texte doucement, comme la première fois que je l'avais récité, puis conté à des mômes de mon age.

- Monsieur, êtes vous certains de ce que vous avancer?
- Oui, je l'ai vue des propres yeux propres monsieur, je les ai lavé ce matin...
- Je vois... Vous avez donc put constater clairement qui avait commis le crime n'est ce pas?
- Clairement? Non! Je viens de vous dire que j'avais vus proprement! Si vous commencé à changer mon témoignage, cela ne vas pas aller...

C'était une histoire d'enquête policière, ayant une chute particulièrement légère, tout comme l'humour qui en émanait... Une histoire enfantine, faite par moi même, alors agé de sept ans, pour des enfants aussi grand que moi, et même quelques fois plus...

_________________________________
[hrp : désolée de pas avoir put venir plus tôt, mais voilà, les contrôles >< J'espère que ma réponse te convient, et ravie de constater que je ne suis pas la seule à aimer ce sujet =3 Et non ta réponse n'est pas pourrie ^^]

Des pensées se mêmaient et s'entrêmelaient dans mon esprit. J'avais finis par glisser dans un profond sommeil, la jeune étrangère ne se relevant pas de toute la journée. Serrée contre moi se tenait ma marionnette. J'avais fait plusieurs rêves, mais je ne m'en rappelai d'aucun.
Peu à peu, mon sommeil se fit de plus en plus léger, je commançait à nouveau à sentir et à percevoir mon envirronement, sans pour autant me réveiller pour autant. C'était dans ces moments là que mes cauchemards les plus incensés remontaient à la surface. Ou du moins, c'était dans ces moments là que je les retenais le mieux.

Dans celui là, j'étais encore enfant. Ma mère était morte en me donnant naissance, j'étais son première enfant et il ne me restait alors que mon père. Il avait de grands yeux de jais, des cheveux longs attachés par une fine cordelette. Il avait un petit nez, je tenait le mien de ma mère m'avait'il dit un jour en plaisantant.
Sa tenue, même lorsque ce n'était pas jours de fêtes ou de représentation, portait toujours des couleurs criardes, tels le jaune ou le vert même si son habit était constitué principalement de mauve, il portait un grand châpeau, le même que celui que j'ai aujourd'hui.
Et, la chose qui m'avait sans doute le plus marqué chez lui, c'était sans aucun doute son sourire. Il était toujours dessiné sur son visage, qu'il pleuve qu'il vente ou qu'il neige dans son coeur. Tantôt menaçant, tantôt réconfortant, et même quelque fois triste, il était toujours présent, comme un vieil ami qu'on oubli mais qui nous suit sans que l'on s'en rende vraiment compte.
Dans mon cauchemard, c'était le jour où nous devions finir ma marionnette. Il me montra une énième fois la sienne, racontant que c'était sa mère qui lui avait confectionnait et qu'aujourd'hui, j'aurais la mienne et que je pourrais enfin réciter le texte humouristique qu'il m'avait aidé à créer. Pauvre enfant que j'étais à cette époque là. Je soufflai excédé, je voulais jouer avec mes amis et non pas faire de la cousette, j'avais déjà bien travaillé le jour dernier. Son sourire avait alors prit une teinte triste et mélancolique, et m'avait alors gentiment soufflé que je pouvais y aller. Mais moi, môme inconscient que j'étais, je l'avais écouté, ne me rendant pas compte que c'était la dernière fois que j'avais pus lui parler. J'étais partit en riant, lui était resté seul. Il avait continué ma marionnette à mon insu et je ne compris que plus tard pourquoi.
Le soir venue, j'étais rentrer chez moi, cherchant mon père. Demandant à quelques gitans passant par là, j'appris qu'il était sorti et je le rejoins. Il n'était pas très loin et était grimpé sur une barrière pour observer les étoiles. Il me vit et sourit, puis un bruit lui fit détourner le regard. Ce fut alors la première fois que je vit sa bouche perdre son expression habituelle.
Il se rua sur moi me prit dans ses bras et me cacha du mieux qu'il put. Il s'en alla en laissant dans mes main, ma marionnette et son châpeau. Il déposa un baiser sur mon front et me souffla de ne pas bouger. Des bruits de voix rauques nous parvinernt, et j'étais paralysé de peur. Il ébouriffa une dernière fosi mes cheveux et courant en direction des gardes de Frollo, car c'était bien eux, et je ne le revis plus jamais... Mon esprit de gamin n'avait pas compris, et lorsque l'on me dit, au lever du soleil, qu'il était perdu, j'hurlai et je criai, serrant dans mes bras tout ce qui me restait de lui.
Quelques années plus tard, j'avais compris qu'en réalité, il savait ce qui allait lui arriver cette nuit. Il savait que s'il n'avait pas crée une diversion, les gardes auraient découvert la Cour des miracles... Il savait... Il avait toujours su... Je pleurait souvent la nuit, si moi, j'vais su, je serais resté plus longtemps avec lui... J'aurais tout fait avec lui... Mais on ne change pas le passé.
Vint alors le jour où ce fut à mon tour de sauver les gitans. Un petit groupe d'enfants était en train de fuir des gardes. Plusieurs soldats furent semés pendant la course, mais un persisté. Il était grand et élancé, pas comme les autres petits, gros et pas endurant pour un sous. J'étais présent lorsqu'il les avait acculés et, heureusement pour moi, il était quand même essouflé. Je pus le prendre par surprise, l'assomant et permettant ainsi aux gamins de s'échapper. J'allais en faire de même quand il me retint, un sourire vicieux affiché sur son visage. "Tu ressembles vaguement à un gitan que j'ai attrapé il y a quelques années de ça..." m'avait il alors soufflé. "Il avait un fils et il ne cessait de l'appeler durant ses tortures... Clopin je crois..." Ses lèvres s'étirèrent découvrant ses dents et son haleine de charogne. Mes yeux s'étaient ouvert dans une expression horrifiée, et pour accentuer sur mon sentiment de malaise il ajouta "Je me suis chargé personnellement de lui... Durant des mois, j'ai prit soin de lui..."
Alors, je fis quelque que je n'aurais jamais crût faire avant. J'avais sortit et plongé mon couteau au plus profond que je pouvais dans sa gorge. Il ouvrit la bouche, son sourire avait disparu, du sang coula et il mourrut dans un râle.
J'étais taché du liquide vermeil, et loin de me sentir soulagé d'avoir mis fin aux jours de mon bourreau, j'étais encore plus mal. J'étais tombé à genoux au côté du cadavre, pleurant. Ce jour là, j'avais perdu une certaine innocence, j'avais oté la vie à un être humain...
Le soir, lorsque je rentrai à la Cour des miracles, les gitans m'acclamèrent comme un héros, m'assurant que j'avait fait disparaître leur pire ennemis chez les gardes, mise à part Frollo. Leur joie me fit mal, leur rire pleurer firent saigner mon coeur, leur chant me rendirent sourd, j'avais tué un homme auourd'hui, et ce ne fut pas la dernière fois. Jour après jour, cette lutte devint mon objectif premier, et les contes que je racontait aux enfants étaient en quelques sorte, pour moi, un moyen d'oublier mes actes. La marionnette était la seule chose qui me restait que je n'avais pas souillé avec des pensées barbares, elle ne servait qu'à rendre heureux les mômes passant par là.
Jour après jour, j'avais commencé à prendre plaisir à faire pendre les espions de Frollo, vrai ou pas, ces exécutions sonnaient pour nous comme une petite victoire contre le juge.
Mon rêve alla jusqu'à aujourd'hui où je rencontrai Kida, une étrangère, puis dans mon espris, le noir ce fit. Je sentis quelques larmes couler sur mes joues, et, je pensais que j'allais bientôt me réveiller lorsque soudain, une image de mon père couvert de sang ravagea toutes mes pensées, elle fut rejointe par celle de Kida, tout aussi en mauvais état et la barrière qui m'empêchait de craquer se brisa lentement, comme si on enfonçait doucement une lame dans ma chair, prenant un doux plaisir à me voir hurler et me débattre vainement. Un cri de désespoir sorti alors, et il sonna mon réveil.
-NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON
J'eut un sursaut, et je me retrouvai dans l'infirmerie. Ce cauchemard avait brouillé tous mes repère, je ne savais ni pourquoi ni comment j'étais arrivé là. Prenant ma tête dans mes mains, je voulaient retenir mes larmesmais rien n'y fit elle coulèrent sans mon consentement. A ce moment là, je ressemblai à un enfant apeuré, cherchant le réconfort de ses parents...

Mais voilà, je n'avais plus de parents...

__________________________________________
[hrp : voilà voilà (je fraude là, je suis pas censé être sur l'ordi) j'espère que ça te convient et que la fin est pas trop pourri.]

Une voix étrangère qui ne m'était pas tout à fait inconnue me ramena définitivement à la réalité. La jeune femme su laquelle j'avais veillée me regardai l'air inquiet. Je me tournai doucement vers elle et voulut lui répondre que ce n'était rien, mais, ramenant mon bras gauche doucement vers moi, une douleur me surpris et je poussai un gémissement, plus de surprise que de douleur. Posant mamain sur la morsure que l'étrangère m'avait infligé, je secouai la tête. Kida s'accroupit devant moi, et cela me fit relever la tête. Ses yeux plongèrent alors dans les miens et pendant un instant, j'oubliai ce qui m'entourait.
J'eu à nouveau un dur retour à la réalité et je vis celle qui me fesait face remettre son talismen à son coup me sourire d'un air bienveillant.

- Pardon pour ça ...

Murmura-t'elle. Je secouai la tête pour lui signifer que ce n'était rien. Après tout, j'avais connu pire, j'avais déjà fait quelques séjours dans les cachôts de Frollo. J'aperçut du coin de l'oeil ma marionnette posé sur la petite table de chevet, juste à côté du chiffon blanc, encore humide. Ses yeux ne voulaient plus quitter les miens, et vice-versa, et je sentai toujours sa main sur mon bras. Je prit la parole, j'étais hésitant, mais cela ne se voyait pas vraiment, j'avais prit l'habitude de ne rien refléter dans mes propos, sauf lorsque je contais une histoire aux enfants.

- Je vais bien, merci, et vous? Vous ne sembliez pas dans votre assiette...

Mon visage avait repris une expression quelque peu sereine. J'ajoutai.

- Vous êtes réellement venu ici par simple curiosité? Vous avez dût être déçue par notre ville...

Je baissai la tête tout en la secouant, puis, la relevant, j'enchaînai.

- Vous savez Paris n'est pas aussi austère qu'elle en à l'air, c'est même un endroit magnifique à qui veut bien le voir... Surtout sa cathédrale...

Mes yeux étaient devenus rêveurs à la pensée du lieu saint qui avait déjà sauvé tant de fois les miens et j'eut presque oublié ce qui m'avait tant tourmenté quelques minutes plus tôt.

- Je pourrais peut être vous faire visiter? Si le coeur vous en dit...

________________________________________
[hrp : Voilà le pur exemple d'une réponse pourrie T^T Pardon pour la qualité médiocre, mais voilà, je me sentais d'écrire, et en fait non donc voilà... Je ne pense pas que je pourrais faire mieux pour cette réponse... T^T]

Kida eut un petit sourire et déclara, tout en se levant pour s'asseoir de nouveau sur le lit miteux.

- Connaissez-vous quelques maigres informations en ce qui concerne l'endroit d'où je viens Clopin ?

J'haussai un sourcil. Elle ne venait pas d'ici, mais je n'avais aucune idée de l'endroit qui avait vut naître ses jours... Je secouai donc la tête négativement, attendant qu'elle m'explique.

- Auparavant l'Atlantide était une citée merveilleuse et immense, regorgeant de vie.

Non, effectivement, je n'avais jamais entendu parler de l'Atlantide... Drôle de nom d'ailleurs...

- Mais malheureusement, depuis la montée des eaux une seule et petite partie de se royaume perdure ainsi qu'une maigre population d'Atlante.

J'eut un léger sursaut. Je me demandai si elle avait assisté à cette catastrophe, mais ne voulant pas la couper, j'attendis donc patiemment. De toutes façons, cela n'avait pas une bien grande importance, n'est-ce pas?

- L'île se situe en plein coeur de l'océan, en réalité elle est sous les eaux froides de la grande étendue bleue, dans une sorte de cuvette. Le seul moyen d'y parvenir et de nager, nager et encore nager .. pendant de nombreuses minutes.

Oh... Et bien, c'était décidé, je n'irais jamais chez elle, je ne savais pas nager. Etrange non, pour un gitan... Mais c'était mon cas. Elle expliqua comment s'yrendre, ce qui ne m'avait pas réellement effleuré à cause de mon "handicap"

- C'est impossible pour de simple humains, mais grâce à notre cristal nous pouvons rester plusieurs heures en apnée.

Leur cristal? J'haussai de nouveau un sourcil lorsque mes yeux se fixèrent sur le pendentif qui pendait à son coup d'une douce lueur (qui éblouit mon coeur-dixit Quasi), puis, je remarquai qu'elle aussi fixé quelque chose, et, suivant son regard, je tombai sur ma petite marionnette...

- C'est la première fois que je m'éloigne autant de mon royaume .. J'ai perdue beaucoup ici. De fidèle soldats mais avant tout de très bons amis...

Je me mordis la lèvre et murmurai un "désolé" à peine audible, mais elle ajouta, comme pour me rassurer.

- Malgré tout les regrets que j'ai d'être venue dans cette ville, il y a une chose qui restera à jamais dans mon coeur et qui me fait aimer cet endroit...

Je fronçai les sourcils d'un air interrogateur, elle venait elle même de dire qu'elle avait énormément perdu, et même l'accueil qui lui fut réservé à la Cour des miracles n'était pas des plus chaleureux.. Alors...

- Une rencontre particulièrement singulière mais qui me fera souvenir que même dans un monde aussi barbare que le vôtres il y a des âmes sensibles et généreuses...

J'ouvris à ce moment mes yeux pleins d'incrédulité, puis, je me mit à chercher qui pouvait bien être cette rencontre. Ce devait certainement être un enfant venu m'aider à la veiller... Oui, certainement... Néanmoins, lorsqu'elle plongea ses yeux dans les miens, mon premier reflexe fut de détourner le regard. Puis, elle ajouta, comme conscient de mon malaise.

- Je serais ravie de voir une des merveille de votre monde avant de retourner dans le mien...

Ah, me voilà enfin dans mon élément, j'allais pouvoir faire de long discour interminable et raconter la vie des autres... Il me semblait que le coup de cafard qui m'avait prit ce matin même n'alalit être plus qu'un mauvais souvenir, je me levai donc, faisant un geste théatral avec mon bras et déclarai.

- A la bonne heure! Surtout qu'à cette heure-ci, les rues sont calmes...

J'eut un sourire malicieux, ramassai ma marionnette d'un geste vif pour la mettre dans un replis de ma tunique, et prit la direction de la sortie, m'assurant que Kida me suivait. J'ajoutai en sortant de la Cour.

- Vous verrai, Notre-Dame est merveilleuse, et je connais le sonneur de cloches... Bien que notre rencontre ne fut pas moins mouvementée que la notre...

Je me perdis alors dans mes pensées, me rappelant que lui aussi, j'avais failli le pendre, et que par la suite, nous avions tous failli finir brûler.

- Je pourrais vous raconter si vous voulez...
___________________________________________________
[hrp : Tadaaaaaaaam!!! *évite un lancé de tomates* Hum... Oui, désolée pour l'attente, j'ai était lamentable sur le coup... Ensuite, Clopin se pose trop de questions, et pour finir, moi aussi je pose une question : On continue ici, ou je crée un nouveau sujet dans la cathédrale? Voili voilou]